• Le récit numérique vise à mettre le spectateur/utilisateur au cœur de l’histoire. L’interactivité homme/machine, le fait que l’utilisateur participe physiquement à l’avancée du récit, entraîne une réception active du contenu.

    Le récit numérique est né dans les années 1990, c’est pourtant encore un genre émergent. Ce mode d’utilisation de la technologie n’a pas encore de code établi. Le perfectionnement constant du matériel et des interfaces ainsi que la progression des compétences des utilisateurs participent à retarder sa cristallisation.

    Une œuvre pour étudier la spécificité du média
    Nous nous sommes donnés pour objectif d’observer les enjeux et mécanismes de création de la spécificité et des codes de ce support par l’analyse d’une création : Déprise, récit numérique créé par Serge Bouchardon, chercheur au laboratoire COSTECH de l’UTC de Compiègne, Vincent Volckaert et Hervé Zénouda.

    Page d'accueil de lossofgrasp.com

    Cliquez sur l'image pour accéder au site de Déprise dans une nouvelle fenêtre.

    Cette création présente l’avantage d’être une expérimentation réalisée par un des théoriciens du média, auteur du livre Littérature numérique : le récit interactif (BOUCHARDON, S., (2009), Hermès Science : Lavoisier, Paris).

    Il a donc une lecture de l’évolution du récit numérique dans une perspective historique, en même temps qu'il s'intéresse aux pratiques innovantes et s'inscrit dans une démarche de création. Voici un extrait d'interview recueillie le 23 janvier 2012, Serge Bouchardon y explique ce qu’il a voulu exprimer avec Déprise.


    Voici également une synthèse video qui traite de l’expérience utilisateur de Déprise :



    Cette réalisation aux allures de fiction se base sur l’interview avec Serge Bouchardon et l’observation de l’expérience utilisateur de deux sujets. La phrase de conclusion de la vidéo :

    « Il me fait croire que je fais ce que je veux, mais en fait, je fais ce qu’il veut »

    est la reproduction de la réaction d’un des utilisateurs à la fin de l’expérience.

    Afin de matérialiser l’implication de l’utilisateur dans la construction du récit, nous avons choisi de mettre en scène une personne circulant dans un escalier.

    Une analogie de l’individu dans le dispositif.

    Nous avons également filmé une réaction après expérience de Déprise :

    Travail réalisé par Clément Gagliano, Julien Sahuquillo et Constance Tabary.


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  • Avec l’arrivé d’Internet et la diversification des supports de diffusion, la publicité a connut des nouvelles formes de messages publicitaires.

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    Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !

     

    Bref, c'est quoi ?

    Bref est la nouvelle pastille humoristique du Grand Journal de Canal+.

     
    Les ingrédients ?

    Une chaîne influenteBref, le phénomène de la rentrée 2011 !
    Une émission tendance
    Un trentenaire
    Des instants de vie résumés en 1’30
    Une voix off
    Une caméra
    Une bande son
    Une réalisation à l’américaine
    Un excellent montage

    L’idée originale ?

    Résumer les situations du quotidien en 1’30. De « j’ai passé un entretien d’embauche » à « j'ai fait un dépistage », Bref traite de la vie telle qu’elle est en mettant l’accent sur des détails. Bref illustre tout ce que tout le monde fait mais que personne ne voit.

    D’où ça vient ?

    Leurs noms sont peu connus du grand public mais leurs visages nous sont désormais familiers. Kyan Khojandi, Bruno Muschio et Baptiste Lecaplain, trois amis de longue date, ont eu raison de croire en leur projet.

    Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !

    L’idée vient de Kyan Khojandi, humoriste et ancien élève du cours Simon, dont l’ambition était de bousculer les codes des séries actuelles. Plusieurs acteurs en devenir se sont greffés au projet.

     Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !Bref, le phénomène de la rentrée 2011 ! 

    Le résultat ?

    Un programme court novateur qui pulvérise les audiences TV (1,5 millions de téléspectateurs) et qui buzz sur le digital (près de 2 millions de fans sur la page Facebook créée pour l’occasion).


    Plus de détails…


    La forme /
    Une mini série drôle et impertinente.


    Un format pastille, d’une à deux minutes, qui ponctue la célèbre émission de Michel Denisot sur Canal+. Trois soirs par semaine, Bref apporte un vent de fraîcheur et d’humour décalé au Grand Journal. Un format inédit qui s’apparente à celui d’une publicité par son rythme et sa durée. En plus d’être court et drôle et à l’image des séries Canal+, Bref est original et d’un dynamisme fou. En effet, l’écriture y est vive, rapide et saccadée. La voix off est essentielle.


    Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !


    Le fond /
    "Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt. Entre les deux il se passe des trucs, bref c’est l’histoire d’un mec entre les deux…".


    La chronique d’un trentenaire « lambda ». Le succès de Bref tient en effet à la nouveauté radicale du sujet traité. Alors que les autres séries télé invitent les téléspectateurs à suivre le héros pris dans des intrigues qui rompent avec le cours ordinaire de leur existence, Bref les plonge dans les aventures intimes d’un jeune homme à l’existence « banale ». Des scènes de la vie quotidiennes, familières à tout un chacun, dont les scénarios sont très codés, mêlant clichés et situations familières.
    Pour preuve, le quotidien Le Monde qualifie la série « d’aventure domestique ».


    La diffusion /
    Un modèle de viralité


    Un succès médiatique indéniable, relayé en masse par les médias notamment les réseaux sociaux et les blogs. En 5 mois, la page Facebook de la série a comptabilisé près de 2 millions de fans alors que Le Grand Journal n’en comptabilise que 490 000. Chaque épisode, posté sur Facebook après la diffusion TV, rassemble plus de 10 000 « j’aime » en moyenne ainsi que des milliers de commentaires. Sur Twitter, l’engouement est identique ; le compte Bref regroupe près de 162 000 followers avec seulement 224 tweets.  

    Les nombreuses parodies sur Internet suffisent d’ailleurs à mesurer l’effervescence autour de la mini série. En quelques semaines à peine, la mini série faisait déjà l’objet de parodies. Aujourd’hui, on les compte par centaines.
      


    La cible /
    La génération Y

    Si Bref revendique le fait de s’adresser à un public large grâce à la mise en scène de situations quotidiennes, il semblerait que ce nouveau format parle davantage aux jeunes adultes. Non pas parce que les thèmes abordés ne parlent pas aux autres générations (bien au contraire) mais davantage à cause de la rythmique et lamusicalité de la série. Ce format répond et se cale sur les attentes d’une génération toujours plus pressée. Bref est représentatif de l’époque. Plus besoin de zapper, Bref le fait à notre place. Le rythme haletant auquel images et dialogues se succèdent tient en haleine sans laisser le temps au spectateur d’être déçu.


    La preuve en images /
    Le micro trottoir

     
     

    A peine après avoir prononcé le nom de la mini série que des sourires s’affichent sur les visages. Il semblerait que Bref attise la sympathie. Les interviewés évoquent alors l’efficacité et l’attrait de ce nouveau succès. Certains soulignent son caractère familier, d’autres confient qu’ils se retrouvent dans plusieurs situations mises en scène. Enfin, la viralité de ce phénomène culturel est applaudi.

    Malgré l’éloge que 90% d’entres eux soutiennent, 10% dénoncent cependant l’extravagance des situations et le fait que bref renforce l’uniformisation des comportements et des modes de pensées. De plus, certains s’interrogent sur la diversité des sujets et le risque de redondance.

    Et sur la durée ?

    Cela fait à peine 5 mois que la série est diffusée sur les écrans que déjà des interrogations naissent à propos de sa pérennité. Le succès est tel que les médias concurrents prennent exemple sur bref et réutilise ses codes cinématographiques. A l’instar de France 2, les publicitaires n’hésitent pas à user du filon.
     


    Bref, le phénomène de la rentrée 2011 !   

    Finalement si le succès de bref est indéniable, certains mettent en garde contre l’engouement trop fulgurant qui risque de s’essouffler. L’avenir nous dira si cette bonne surprise de la rentrée aura raison de ces « mauvaises langues ». On leur souhaite en tout cas…


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  • Selon Médiamétrie, lors d’un communiqué sur l’audience des tv locales (de septembre 2010 à juin 2011), environ 8 millions d’individus regardent les chaînes de tv locales.
    Tous les jours, 690 400 téléspectateurs regardent une chaîne locale, pendant environ 36 minutes. Certaines grandes chaînes comme M6 ou Fr3 ont compris que les éditions locales pouvaient faire augmenter leurs audiences, donc ils ont développé des décrochages locaux de leur chaîne ; les journaux télévisés locaux par exemple.
    Comme on l’a vu lors de notre exposé, les télés locales se sont développées grâce au passage de la télévision à la TNT. Avant cela, les chaînes de télévision locales n’étaient pas développées. Ci dessous, les deux cartes de la France illustre bien l’évolution des tv locales entre 2006 et 2010. On remarque qu’en 2010 le nombre de tv locales a très largement augmenté.

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  • Le livre numérique

     

     

    I. Présentation

    LE LIVRE ELECTRONIQUE (E-BOOK) : UN FICHIER ELECTRONIQUE CONTENANT UN TEXTE.LE PREMIER LOGICIEL DE LECTURE GRATUITE EST LANCE PAR ADOBE READER  EN 1993.

    Le livre électronique est un fichier électronique contenant un texte sous forme numérique.

    Définition du livre électronique :

    “Un livre numérique est la description numérique d’un livre, à partir de laquelle il est possible de produire des versions adaptées à diverses interfaces de lectures (écrans de téléphone mobile, tablette numérique, ordinateur, télévision), où même créer un livre papier intégrant des liens où des codes graphiques proposant des ponts avec le monde digital.”

    Frédéric Kaplan, PDG de OWZE, société spécialisée en produits électroniques grand public innovants.

     

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