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Par arpublique le 5 Février 2012 à 22:41
Web séries : un joyeux bazar créatif !
Depuis les années 90, un nouveau produit audiovisuel s’est répandu sur la toile. Les web séries pourraient révolutionner la façon de réaliser, de diffuser et de regarder la fiction.
Qu’est-ce qu’une web série?
Il s’agit de fictions conçues spécialement pour être diffusées sur Internet. Leur originalité vient principalement de leur accessibilité, leur liberté de ton et leur diversité. L’humour ou la science fiction, en passant par la romance, le drame, la vie de tous les jours jusqu’à la parodie sont autant de genres utilisés par ces productions. D’abord essentiellement amateurs, les web séries se professionnalisent de plus en plus. Ainsi, selon Martin Rogard, directeur France de Dailymotion : « Il y a une montée en gamme technique. Les caméras sont plus performantes, les tournages se font en haute définition, le traitement de l’image s’améliore. » http://www.telerama.fr/techno/c-est-l-heure-de-ma-webserie,39597.php
D’ailleurs, ce site de partage de vidéos en ligne a ouvert une chaîne dédié aux web-séries (http://www.dailymotion.com/fr/hub/web-series-video#videoId=xlvorj)
À la recherche de nouveau horizons
Avec leur succès grandissant, les chaines de télévision commencent à considérer les internautes comme des spectateurs. Arte a même testé ce nouveau concept avec Addicts, web fiction diffusée depuis 2010 dans laquelle l'internaute-spectateur a la possibilité de se déplacer à son grès au cœur d’un récit éclaté. En effet, il choisit l’évolution narrative qu’il souhaite. (http://addicts.arte.tv/)
Les marques y voient aussi un moyen pour servir leur image. C’est le cas avec Mes Colocs (http://fr-fr.facebook.com/mescolocs). La BNP a financé cette web-série qui compte déjà 20 épisodes d’environ 2 minutes chacun. L’histoire se concentre autour du quotidien de quatres personnages, dans la vingtaine, qui habitent ensemble malgré leurs différences.
Qu’en est-il du public ?
Ces créations audiovisuelles en ligne essayent de fidéliser une audience qui reste tout de même très fluctuante. Les consommateurs de séries TV délaissent tout de même l’écran de télévision au profit de l’ordinateur et du streaming. La diffusion sur Internet gagne du terrain. Cependant, les web séries seront-elles suffisantes pour apaiser l’appétit de ces spectateurs exigeants ? Voici un état des lieux sur le sujet, au cours d’une journée de février 2012 à Paris 8 :
Article et video réalisés par Laura et Lise
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Par kouloukette le 2 Février 2012 à 21:22
L’ENÔRME TV, est consacrée à la Musique, à l’Humour et tout ce qui touche au divertissement. Elle est dédiée aux artistes qui font la renommée des scènes alternatives, mais aussi découvreuse de nouveaux talents. L’ENÔRME TV propose une grille de programme originale et des émissions drôles et décalées.
Leur souhait : être une plateforme média solide permettant de professionnaliser et de promouvoir toutes les forces créatives. Ainsi les artistes sont aussi les téléspectateurs ce qui représente une base d'audience ciblée à forte valeur ajoutée tant sur le web que dans le paysage audiovisuel français.
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Par Mélanie/Salouwa le 2 Février 2012 à 16:43
Scènes de ménages est une série télévisée française, librement adaptée par Alain Kappauf de la série espagnole intitulée Escenas de matrimonio, réalisée par Francis Duquet et produit par Noon et M6 Studio. La série est diffusée sur la chaîne télévisée M6 depuis le 9 novembre 2009 du lundi au samedi à 20 h 05.
Scènes de ménages, c’est quoi ?
C’est l’illustration des principales caricatures comiques et touchantes des scènes de ménage des couples, dont la vie n'est pas un long fleuve tranquille selon quatre situations différentes : Marion et Cédric apprennent la vie à deux, Emma et Fabien viennent d'accueillir la petite Chloé dans leur nouvelle maison à la campagne, Liliane et José eux, se réinventent une vie conjugale après le départ de leur fils Manu pour la Chine et enfin chez les septuagénaires, Huguette réapprend à tolérer son mari Raymond fraîchement retraité.
5 Raisons du succès de « Scènes de ménages »
1. DIVERTISSEMENT
Aujourd'hui, à l'heure du dîner, la France se coupe en deux: les inconditionnels de l'info et ceux qui cherchent à se divertir. La série va jusqu’à réunir plus de téléspectateurs que les JT deTF1 et France.
Voir le succès de la série sur :
2. CONTRE PROGRAMMATION
Avant le prime-time, les téléspectateurs sont très friands des programmes courts développés par de nombreuses chaines. Ce genre de format a l’avantage de divertir sans demander une attention trop importante à l’inverse des programmes plus long comme « Plus belle la vie ». La production des séries telles que « Bref », « Un gars/Une fille », « Caméra café »… viennent s’inscrire dans ce succès.
3. SOUPLESSE EDITORIALE
Le succès de la série n’est pas dû à une innovation de format puisque le programme « Un gars/Une fille » en a déjà fait sa marque de fabrique. Le plus de Scènes de ménages : une souplesse dans le contenu. Les scénaristes se sont donné la possibilité de varier les personnages dès les premières saisons.
Apparition du nouveau couple en 2011
4. VOYEURISME
Le téléspectateur entre dans l’intimité des couples et les fixe (comme la caméra qui ne bouge pas d’un poil) pour assister à de très courts ébats. Il y a une volonté en tant que spectateur d’assister à une simple simulation surjouée pour tromper l’ennui.
5. STEREOTYPE
Chaque couple est bien sélectionné pour représenter une étape supposée de la vie et incarner une certaine réalité du quotidien. Les personnages sont donc créés de toutes pièces par la production pour permettre au public de s’identifier comme le voudrait M6. Cependant le côté superficiel mais à la fois touchant de ces couples met en avant le caractère caricatural et stéréotypé de ces personnages qui font preuve d’une haine éternelle sans toutefois imaginer le divorce.
Interview de Khaled Amara, co-directeur d'écriture
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Par arpublique le 2 Février 2012 à 15:00
Le récit numérique vise à mettre le spectateur/utilisateur au cœur de l’histoire. L’interactivité homme/machine, le fait que l’utilisateur participe physiquement à l’avancée du récit, entraîne une réception active du contenu.
Le récit numérique est né dans les années 1990, c’est pourtant encore un genre émergent. Ce mode d’utilisation de la technologie n’a pas encore de code établi. Le perfectionnement constant du matériel et des interfaces ainsi que la progression des compétences des utilisateurs participent à retarder sa cristallisation.Une œuvre pour étudier la spécificité du média
Nous nous sommes donnés pour objectif d’observer les enjeux et mécanismes de création de la spécificité et des codes de ce support par l’analyse d’une création : Déprise, récit numérique créé par Serge Bouchardon, chercheur au laboratoire COSTECH de l’UTC de Compiègne, Vincent Volckaert et Hervé Zénouda.Cliquez sur l'image pour accéder au site de Déprise dans une nouvelle fenêtre.
Cette création présente l’avantage d’être une expérimentation réalisée par un des théoriciens du média, auteur du livre Littérature numérique : le récit interactif (BOUCHARDON, S., (2009), Hermès Science : Lavoisier, Paris).Il a donc une lecture de l’évolution du récit numérique dans une perspective historique, en même temps qu'il s'intéresse aux pratiques innovantes et s'inscrit dans une démarche de création. Voici un extrait d'interview recueillie le 23 janvier 2012, Serge Bouchardon y explique ce qu’il a voulu exprimer avec Déprise.
Voici également une synthèse video qui traite de l’expérience utilisateur de Déprise :
Cette réalisation aux allures de fiction se base sur l’interview avec Serge Bouchardon et l’observation de l’expérience utilisateur de deux sujets. La phrase de conclusion de la vidéo :« Il me fait croire que je fais ce que je veux, mais en fait, je fais ce qu’il veut »
est la reproduction de la réaction d’un des utilisateurs à la fin de l’expérience.
Afin de matérialiser l’implication de l’utilisateur dans la construction du récit, nous avons choisi de mettre en scène une personne circulant dans un escalier.Une analogie de l’individu dans le dispositif.
Nous avons également filmé une réaction après expérience de Déprise :
Travail réalisé par Clément Gagliano, Julien Sahuquillo et Constance Tabary.
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