• Projet de STORYBOARD

     

    Atelier MM  Atelier MM

    Près de l'aéroport, les cheveux dans le vent, 
    Victoria pensait à ses dernières vacances...
        
    1. Plan serré, contre-plongée, 3/4 gauche de Victoria regardant vers le ciel où vole un avion.
    2. Plan moyen, contre-plongée, 3/4 droite: un avion atterrit au bord de l'eau.
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    Atelier MM    Atelier MM

    Les vagues, les noix de coco, tous ses souvenirs lui semblaient déja loin...
    3. Plan général. Une crique de sable avec des cocotiers et un paquebot qui mouille.
    4. Gros plan, 3/4 gauche sur Victoria en tenue estivale qui lit un magazine.

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    lAtelier MM      Atelier MM

    Le brouhaha et les sifflements des automobilistes la ramenèrent très vite à la réalité...

    5. Plan moyen, contre-plongée, 3/4 gauche de voitures roulant côte à côte.
    6. Plan d'ensemble d'une rue animée. Circulation de voitures.

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    Atelier MM        Atelier MM

    Robert quant à lui, ne cessait de se remémorer la soirée qu'il avait passée avec une jeune inconnue.

    7. Plan taille de Robert, 3/4 gauche, assis dans un décor familier, lisant un journal.
    8. Contre-champ (raccord dans le regard) : gros plan sur la couverture du magazine.

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       Atelier MM

    Marin de profession il était habitué à la tempête, mais cette jeune femme l'avait complétement déstabilisé...

    9. Plan serré sur les deux personnages précédents qui se font face. Victoria semble fâchée et arrache le magazine des mains de Robert...
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    [à suivre...]
     






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  • 1. Biographie :

    Dziga Vertov
    (1895-1954) est le pseudonyme de Denis Kaufmann, cinéaste russe. Né en 1896, il s'enthousiasme pour le mouvement futuriste puis pour la révolution bolchevique à laquelle il participe activement. Il crée et dirige la Kino Pravda, supplément d'actualités filmées du journal soviétique avec ses camarades les Kinoks puis il participe à la campagne d'agit-prop du train Lénine lors de la guerre civile.

    Il produit nombre de documentaires révolutionnaires de propagande avant de réaliser en 1929 son chef d'oeuvre L'homme à la caméra, chronique d'une journée de la vie d'une grande métropole, tourné à Moscou et Léningrad.

    Vertov développe dans son cinéma l'esthétique du Kino Glaz ou cinéma-oeil. Il prétend saisir la vie à l'improviste refusant tout effet de mise en scène ou d'artifices de théâtre. Il leur substitue le cadrage, le montage et le trucage comme supports privilégiés de l'expressivité. Effets spéciaux, surimpressions, ralentis, accélérés, déformations diverses, montage métaphorique dit montage des attractions (effet Koulechov) sont caractéristiques d'une école documentaire dont la vocation affichée est de propagande révolutionnaire. Vertov est, à côté de Flaherty, l'un des deux piliers historiques du cinéma documentaire.

    2. Le film

    L'homme à la caméra est la chronique des activités d'une grande métropole russe au début du vingtième siècle. Il a été tourné à Moscou et à Saint-Pétersbourg (Léningrad). Ode lyrique à la gloire de la machine et de la foule laborieuse, de la vitesse et du mouvement, ce film expose de façon systématique la photographie et le montage comme métaphores du vivant.

     


     

    3. L'extrait
    (1-13 mn)

    Après un prologue qui propose une réflexion en image sur le spectacle cinématographique comme métaphore de la création du monde urbain et industriel, les premières minutes du film évoquent l'éveil de la grande ville à travers le sommeil agité d'une monteuse.

    Le prologue est une bonne illustration de la façon dont on peut faire prendre en charge des notions abstraites par des images concrètes, figuratives à vocation descriptive. C'est ainsi que le repos est évoqué par une accumulation de mécaniques figées (boulier, ascenseur, clavier de machine, téléphone, moteur, engrenage, bielle, roue, etc.) dont l'immobilité fragile anticipe la mise en mouvement. Les instruments de l'orchestre eux-mêmes sont saisis au moment où l'interprète retient son souffle avant le geste du chef.

    L'éveil de la ville est semblable à la création du monde dont la métaphore est évoquée par l'activation d'un arc électrique. Le montage enchaîne ensuite les images selon une logique onirique déroutante pour un spectateur actuel habitué au respect des conventions réalistes de l'espace ou de l'action. Le rêve de la jeune femme organise à sa façon décousue le montage des plans et le cadrage des images.

    L'éveil est la métaphore du passage de la nuit au jour, du rêve à la réalité, de l'obscurité à la lumière, du silence au bruit, de l'immobilité au mouvement, de la solitude à la foule, du sommeil à la conscience, de la pauvreté à la richesse et sans doute de l'aliénation à la libération, le tout étant rapporté à l'objectif tout puissant de la caméra qui redouble lui-même l'oeil de l'opérateur ou celui de la monteuse.

    4. Commentaire

    Malgré son mépris proclamé du téâtre et de ses artifices, Vertov se montre fasciné par la scène, le rideau, la salle et le public... A vrai dire la cinéma est l'héritier ou l'avatar prolétaire du théâtre "bourgeois". Et si ses artifices sont différents ils n'en sont ni moins efficaces, ni moins mensongers.

    Le couple que forment l'opérateur et la monteuse prend en charge le découpage et le montage du réel. L'homme parcourt l'espace à la recherche d'images qu'il cadre et découpe à l'intention de la jeune femme dont le rôle statique est de donner corps aux morceaux éclatés de la réalité.

    Par-delà le propos descriptif et l'ode à la modernité, se développe une variation symphonique sur le thème de la genèse qui expose avec brio les ressources de l'image cinématographique. Ce poème foisonnant anticipe par bien des aspects la liberté toute neuve que nous offre l'image numérique, ce qui n'est pas un petit paradoxe...

    5. Histoire du cinéma :

    "Dziga Vertov, opérateur d'actualités, avait été chargé de fonder et de diriger un journal filmé, la Kino Pravda, supplément du grand quotidien La Pravda. Ces mots qui veulent dire Cinéma-Vérité, furent pris par Vertov comme un mot d'ordre : il entendait bannir du cinéma tout ce qui n'avait pas été "pris sur le vif". Tel jadis Lumière.

    Les vingt-trois numéros de la Kino Pravda conduisirent les Kinoks à une conception plus extrémiste encore, celle du Kino Glaz (Cinéma-Œil). Par leurs films et par leurs manifestes rédigés dans le curieux style futuriste, ils proclamèrent que le cinéma devait refuser l'acteur, le costume, le maquillage, le studio, les décors, les éclairages, en un mot toute la mise en scène, et se soumettre à la caméra, œil plus objectif encore que l'œil humain. L'impassibilité de la mécanique était pour eux la meilleure garantie de la vérité.
    La prise de vue devant saisir la vie à l'improviste, l'art passait presque tout entier dans le montage. La personnalité du réalisateur se manifestait par le choix des documents, par leur juxtaposition, par le rythme créé.
    Ces théories […] attirèrent l'attention sur l'importance du montage, la nécessité de surprendre l'homme dans son milieu social et dans sa vie, elles donnèrent une vigoureuse impulsion au documentaire, elles contribuèrent à former des genres nouveaux."
    Georges Sadoul, Histoire du cinéma, Flammarion, 1962.

    6. Sommaire

    1. GÉNÉRIQUE
    2. PROLOGUE
    3. DANS LA CHAMBRE
    4. LA VILLE DORT
    5. L'HOMME À LA CAMÉRA PART AU TRAVAIL
    6. RÊVE DE TOURNAGE
    7. L'ÉVEIL DE LA FEMME
    8. L'ÉVEIL DE LA VILLE
    9. AVIONS, TRAINS, BUS
    10. L'INDUSTRIE EN MARCHE
    11. LA VILLE EN ACTIVITÉ
    12. ARRIVÉE À LA GARE
    13. LE TEMPS PARALYSÉ
    14. LA SALLE DE MONTAGE : LA VIE REVIENT
    15. LA VIE ORGANISÉE
    16. LE MOUVEMENT RELATIF
    17. AU SECOURS
    18. OUVRIÈRES ET BOURGEOISES
    19. L'ENTHOUSIASME AU TRAVAIL
    20. L'ÉNERGIE
    21. LA FIN DU TRAVAIL, LES LOISIRS
    22. LE CORPS COLLECTIF
    23. LE MAGICIEN CHINOIS
    24. À L'EXERCICE
    25. LE POISON DU CINÉMA ET DE LA BOISSON
    26. ÉGLISE CONTRE ÉGLISE
    27. LE SON VISUALISÉ
    28. LA SALLE ET LA CAMÉRA
    29. À LA CONQUÊTE DU TEMPS ET DE L'ESPACE

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dziga_Vertov


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  • La cité du cinéma

    I) Lancement du projet par Luc Besson

                           Malgré la résistance du cinéma français face à l’envahissante industrie cinématographique américaine dans le monde, la France et ses voisins européens enregistrent des recettes faibles comparées à celles des Etats-Unis.
    Pourtant une nouvelle stratégie a été appliquée par le marché européen du cinéma depuis les années 90 avec les cinémas multiplexes. Entre 1990 et 2002, les entrées de cinéma ont augmenté de 62 % dans l'UE, pour atteindre 938 millions d’entrées en 2002, mais toujours loins des recettes enregistrées par les USA. 
                 L’une des raisons qui empéchent le marché européen de s’épanouir est le fait qu’il ne connaît aucun équivalent au système de "studios" de l'industrie cinématographique des Etats-Unis. Les producteurs ne sont organisés au sein d'aucune structure commerciale qui pourrait, à proprement parler, être qualifiée de studio. La plupart des productions européennes sont réalisées par de petits producteurs, au sein d'un secteur d'activité fortement morcelé. En dépit de cette différence de structure, l'UE compte néanmoins un certain nombre de grands studios de cinéma, tels que Cinecittà, près de Rome, les studios Pinewood, près de Londres, les studios Bavaria près de Munich, les studios Babelsberg, près de Berlin et les studios de Boulogne à Paris. Cependant, les films européens ont du mal à s'imposer face aux productions américaines qui représentent les 2/3 des films vus dans l'UE !                                                    
                  Mais un nouveau phénomene est, en ce moment même en marche, portant des ambitions prometeuses en matière d’industrie cinématographique en Europe. Ce projet est lancé en France par le producteur et réalisateur Luc Besson et il porte le nom de ‘la Cité du Cinéma’. Ce dernier
    est le fondateur en 1999 avec Pierre-Ange Le Pogam producteur et acteur de cinéma français, de la société de production EuropaCorp.

     Europacorp


















    II) La société EuropaCorp.

    EuropaCorp est un studio de cinéma français qui réunit les activités de production, distribution salle, vidéo, VoD, la ventes de droits TV pour la France, la vente des droits internationaux, mais aussi partenariats et licences, production et édition de musique, édition de livres, et production de films publicitaires. Depuis juillet 2007, EuropaCorp est coté en bourse sur Euronext Paris. Structure.La société est aujourd’hui détenue à 62 % par Luc Besson via sa société FrontLine et à 8,06 % par Pierre-Ange Le Pogam; 23 % du capital est coté en bourse. Digital Factory est apparentée à EuropaCorp via Luc Besson. La post-production son s’effectue sur un site en Normandie, le montage image a lieu dans les locaux de Paris. Elle demureure une société à Conseil d’administration présidé par Luc Besson. Jean-Julien Baronnet en est le Directeur général depuis novembre 2008.                                              
    EuropaCorp a notamment produit les films à succès au box-office mondial Taken (224 millions $ box-office monde), Arthur et les Minimoys (107 millions $), Le Transporteur 3 (106 millions $) ou Hitman (100 millions $). Deux productions EuropaCorp ont déjà été à la tête du box-office US : Le Transporteur 2 à l'été 2002 et Taken début 2009. EuropaCorp est actionnaire minoritaire sur les studios, dits Studios de Paris, aux côtés de Quinta, Euro Media Group, et FrontLine. C’est Euro Media Group, expert européen dans la gestion des studios, qui aura la responsabilité d’exploiter les Studios de Paris.

                                                                                                                

    III) La cité du cinéma: Futur Hollywood Français?

    Besson maquette de la Cité du Cinéma

    La Cité du cinéma est un projet de pôle cinématographique porté par le réalisateur et producteur Luc Besson, qui doit ouvrir en 2012 à Saint-Denis, au nord de Paris, et doit être l'équivalent de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres ou de Tōhō au Japon.

    Conçu en 2000 par Luc Besson, lancé en 2004, ce projet a nécessité de nombreux mois d'études techniques et financières. Le projet est soutenu maintenant par de grandes sociétés du secteur comme Thomson et sa filiale Technicolor et de nombreuses PME leaders dans leur domaine : développement de pellicules, loueur d'éclairage, etc.

    Fin 2006, la société s'est rendue propriétaire du site, qui appartenait à EDF et est titulaire du permis de construire qui lui permettra d'engager le chantier, puisqu'elle prévoit de livrer le nouvel équipement en 2010.

    Besson maquette de la Cité du Cinéma

    Cela doit conforter le rôle du pôle-image de Plaine Commune avec sa cinquantaine de studios de télévision (notamment à la Plaine saint-Denis), et ses 14 plateaux de cinéma, (à Épinay-sur-Seine, Aubervilliers, Stains et également Saint-Ouen. Chiffres

     

    Une surface de 6,5 hectares dans le quartier de Pleyel : une nef centrale de 220 mètres de long pour 23 000 m² de bureaux, dont 19 000 m² pour accueillir le siège de la société EuropaCorp

    11 000 m² d'activités de production cinématographique

    10 000 m² pour neuf plateaux de tournage de 600 à 2 000 m²

    8 000 m² à l'École Louis-Lumière

    un coût de 140 millions d'euros : 130 millions par la Caisse des dépôts et consignations, 10 millions par Vinci.

     

    Les différentes enquêtes publiques (loi sur l’eau, installation classée…) ont été menées à leur terme Les travaux devraient durer un peu plus de deux ans et intègrent à la fois des travaux de démolition, de réhabilitation et de construction.

    Le chantier de démolition initié par EDF est bien engagé (démolition des immeubles de bureaux annexes, de la Tour Euclide, du bâtiment Foucault et début des travaux de terrassement …) L'ouverture est désormais prévue pour 2013

    La société de Luc Besson y installera son siège social sur 4 000 m². Le reste de la superficie sera découpé en bureaux à louer pour répondre aux besoins des sociétés présentes le temps d’un tournage par exemple l’Ecole Lumière.

    Les 15 000 m² restant sont quant à eux réservés aux sociétés de production qui choisiront de s’implanter sur le site "Lorsque j'ai tourné « Le Cinquième élément » pour 90 millions d'euros je n'ai pas pu le faire en France, parce qu'il n'y avait pas les studios nécessaires pour nous accueillir. J'ai dû aller à Londres et j'étais très triste pour les industries techniques, qui m'avaient soutenu à mes débuts", a expliqué Besson lors d'une conférence de presse dans les murs de la centrale désaffectée, où les casques de chantier étaient de rigueur.

    "Nous avons monté ce projet en pleine crise mondiale de la finance", a souligné le réalisateur du "Grand Bleu", "Nikita" ou "Arthur et les minimoys", indiquant avoir eu l'appui du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, pour un projet auquel le président de la République était "très favorable"."Nous avons le troisième cinéma du monde et le premier en Europe, il nous manquait un lieu comme celui-là, qui nous permette d'être à la hauteur de nos ambitions", a déclaré de son côté la ministre de la Culture Christine Albanel.

     

    1. Financement et parrainage du projet :

    La Cité du Cinéma sera financée par la Caisse des dépôts à hauteur de 130 millions d'euros - 100 M EUR d'emprunt sur 20 ans, 30 M EUR de fonds propres et par le promoteur Vinci immobilier qui apportera les 10 millions restants.

    La location des différents locaux devrait rapporter aux investisseurs un loyer de 8,5 millions d'euros annuels, a précisé à l'AFP Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts.

    L'opération est osée pour l'institution, puisque la garantie apportée n'équivaut qu'à "un an et demi de loyer", a-t-il encore indiqué.

    Partenaires du projet, Chantal et Jean-Pierre Barry à la tête d'Euro Media Group (qui gère 80plateaux de tournage de cinéma et TV en Europe) et Tarak Ben Ammar, dont le groupe Quinta possède des laboratoires de développement de films et des sociétés d'effets spéciaux, se sont engagés à amener une part de leurs activités sur le site, pour "offrir un outil moderne, à la hauteur des attentes des producteurs, réalisateurs et techniciens".

     

    2. Enjeux du projet

     

    Avec la Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne.

    Ce projet vise à attirer des productions à gros budget françaises mais aussi européennes et américaines, en regroupant tous les métiers du cinéma impliqués dans la fabrication d'un film, dans un même lieu aux portes de Paris.

    Elle permettrait de dynamiser le secteur du cinéma pour continuer à produire un nombre élevé de films et attirer sur le sol français des productions étrangères plus habituées à ce genre d’outil.

    Les retombées locales de ce projet sont multiples : outre l'impact en terme de valorisation du territoire et de dynamique pour le quartier Pleyel, ce projet aurait également des retombées économiques puisque environ 30 % du budget d’un film sont dépensées localement.

    Des négociations sont également en cours pour favoriser le recrutement local de professionnels du cinéma et d'emplois de service.

    La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, voit même en ce projet une opportunité un accès aux métiers du cinéma aux étudiants des universités voisines, de Paris VIII et Paris XIII.

               

    Conclusion

     

    Cependant on peut émettre des réserves conernant la réalisation du projet. En effet aujourd’hui les plus optimistes pensent que la Cité du Cinéma ouvrira ses portes en mars 2013 alors qu’elle devait ouvrir en 2012. De plus les banques n’ont pas encore débloqué tous les crédits dont le projet à besoin pour être réalisé. Alors le projet de la Cité du Cinéma va-t-il tomber à l’eau ?




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  • « TRACKS » – PRESENTATION DU PROGRAMME

    « BIENVENUE DANS TRACKS » LE MAGAZINE DES MUSIQUES ET DES CULTURES QUI NE TIENNENT PAS EN PLACE. (cit.)Arte Tracks...

    Ce slogan est le concept de présentation de l’émission, spécialisée dans les contres-cultures, les différentes formes d’arts émergents, mais aussi les formes musicales (hip-hop, rock électrique, art pictural). Au départ de « Tracks », à ses débuts, il n’y avait que de la musique (97) et les autres sujets sont venus se rajouter au programme amenant diversités et interculturalités. La rédaction du magazine est performante, pertinente et développe différentes formes d’expression, passant des grands écrivains classiques, d’artistes contemporains, stars de la pop, mais aussi aux oubliés, des inconnus, sans négliger les tribus urbaines, les sports et les loisirs extrêmes, de quoi s’en mettre plein les yeux, à l’avant-garde des cultures et de leurs progressions. Produite par « Program 33 », elle est toujours dans sa programmation, le tremplin de l’esprit d’avant-garde pour aller vers l’inconnu et les nouveautés.

    Diffusée au départ à 19 heures le vendredi, elle passera à 22 h 30 en 2008. (Son format passera aussi de 43 à 52 minutes). Viendront après les rediffusions à 1heure et 5 heures du matin.

    Les concurrents de « Tracks » sur les chaînes généralistes sont « Plus vite que la Musique » pour M6, mais aussi « Hits and Co » pour TF1.

    Les modes de présentation utilisent l’autodérision à grande échelle et aussi la pratique du mauvais esprit qui est toujours de mise dans le magazine. (A noter : les « stars » ne connaissent pas l’émission pour l’interview).

    La voix off commentée assurée par Chrystelle André dispense un son suave et un ton décalé dans les commentaires des images proposées qui en fait tout son charme et affine son attractivité sur les publics.

    « TRACKS POUR ARTE »

    Le programme de « TRACKS » est diffusé sur la chaîne ARTE. Celle-ci est une chaîne de télévision franco-allemande de service public à vocation internationale européenne. Le siège est à Strasbourg et elle est un Groupe Européen d’Intérêt Economique (GEIE). Elle est captable sur la TNT, le Cable, le satellite, et aussi l’ADSL TV. La diffusion de la culture via ARTE, utilise donc différents canaux pour informer et divertir les sociétés qui s’intéressent à ses programmes. Le nom de la chaîne est un acronyme (dont la signification repose sur plusieurs mots pour chaque lettre) :

    Association Relative à la Télévision Européenne.

    Arte Tracks...

    Association pour la Retransmission de la Télévision Européenne (pour la France).

    Anciennement « La Sept » (S.A. du 23 Fév 86 à Paris / Satellite TDF1), ARTE voit le jour le 1er Août 2000. Ce sont les fréquences de feu « La 5 » qui ont été attribuée à la Sept au début de celle-ci. Déjà 10 ANS d’existence dans l’espace européen. C’est une association entre La Sept et Arte Deutschland TV (GMBH). (A noter, le rapprochement entre François Mitterrand et Helmut Kohl pour ce rapprochement, le 02 Octobre 1990, à la veille de la réunification).

    Les premières émissions sur ARTE en simultanées (cables et satellites) ont lieu à partir du 30/05/92. ARTE est diffusée dans tout l’espace européen. La présidente d’ARTE est Véronique CAYLA. Le particularisme de la chaîne fait qu’elle n’est pas contrôlée par le C.S.A. et qu’elle reste soumise au contrôle des seuls sociétaires( à l’exclusion de toute intervention d’autorités publiques y compris d’autorités indépendantes chargées de régulation.

    L’orchestration thématique de la chaîne s’organise autour de 4 concepts génériques dans lesquelles prennent place tout le corpus de la diversité des émissions diffusées.

    A savoir : « Comprendre le monde ; Echappées culturelles, Mouvements de cinéma, L’Europe au quotidien ». On peut, entre autres, citer quelques émissions dont la programmation est maintenant entrer dans les habitudes des spectateurs :

    Lounge, Montage, Ciné Muet, Court-circuit, Cuisine de terroirs, Théma, Métropolis (concurrent de Tracks), YouEurope, Philosophie, L’Art et la Manière, Le Dessus des Cartes, Les Mercredis de l’Histoire, ainsi que d’autres dont l’anglicisation, utilisant la normalité européenne, est de mise : Tribal, Backstage, Interview, Dream, Vision, Cut, Clip, Close up, Vibrations, Hot Spot, Live. 


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  • « PROGRAM 33 » ET « TRACKS / ARTE »

    Depuis ses débuts, « Tracks » a toujours été suivi pour sa vision stimulante du monde contemporain, son goût pour la modernité et la diversité des genres abordés. Nominé en 2000 et 2001, il a remporté un « SEPT D’OR » en 2003 du meilleur magazine musical.

    Program33 est la société en charge de la conception et la production du programme « Tracks ».Program33


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